Compagnon de voyage -sur un air de Baudelaire
Eclats de vies - Par Cribas & Lilo - vendredi 8 février 2013 - Lien permanent
Mon ami, mon frère
Songe à cet enfer
Ce froid qui parfois me ressemble
Et qui souvent nous désassemble
Aimer à roidir, aimer à mourir ?
Aimer en plaisir
Qui sait éviter le pire
Ainsi te rassurer
Et te murmurer
Compagnon, mon frère d’armes
Qu’on ne lâchera pas
Ni ne cèdera
Et que la joie par coeur, sèchera nos larmes
La reconnaissance c’est là notre essence
La richesse en ta présence
Des cafés bruyants
Aux rires évidents
Chaleur des heures passées ensemble
Et te dire mes peurs
Où nous rions de nos erreurs
Tout ce qui vaut la peine et nous rassemble
Car au plus profond
Véritable don
A dire l’éclat, lumineuse vision
Nos âmes en écho
Justes. Droites
Jusqu’aux heures pleines du chaos
Où sans cesse se répondent nos valeurs impétueuses
La reconnaissance est l’essence
La richesse en ta présence
Mon alter-ego
Dans le grès de nos échanges
Les armes au repos
Je sais découvrir
J’avance avec toi et change
-Mais toi mon aimé
Qu’auras-tu trouvé
Hors la violence et la colère
Et la douleur encore ?
A toi, je dis trésor.
Qu’apporte l’archère ?
Commentaires
A l'époque, à ma place je n'aurais pas répondu.
Le temps, ainsi, a répondu à ma place.
Et le temps, et d'autres places, t'apporteront de nouveaux compagnons.
Et le temps, et d'autres places, un jour changeront en vraies, ces conceptuelles amitiés.
Je me souviens avoir visité un jour, les restes d'une stèle gravée à la mémoire de Baudelaire, pas loin de la tombe de Lucien Ginsburg.
J'ai beau tourné dans tous les sens certaines de mes amitiés, j'ai seulement l'impression de m'être une fois de plus...
...une fois de plus retourné dans ma tombe.
Né poussières, on retourne toujours à sa tombe.
Pour ces mots, vains et vrais, que je fonde en enfer...