Divaguée
Vite dit - Par Gabrielle - mercredi 17 avril 2013 - Lien permanent
En ce moment qu'on se le
dise j'écris de la merde et aux abois. En ce moment même sans tise
mes cris s'immergent et se noient.
Mon cerveau divague,
vagues, y'a même de l'écho. C'est la preuve du vide, si j'en crois
mes restes de philo. Physique. Métaphysique. Je m’emmêle les
concepts et les pinceaux, surtout les mots et je l'accepte. Mon cul.
La haine. Au corps, au cœur, la détresse s'il le faut mais c'est un
peu moins rageur. Le vide en boucle et au créneau.
Cervelle embourbée,
envasée, dispersée. T'as déjà vu de l'agglo bouffé aux
termites ? Ca vole au vent et s'écroule en pourrissant. Mon
esprit si brillant, la vivacité du diamant, ou bien sa pureté
tailladant, s'embourbe méchamment. Je ferme ma gueule ou du moins
reconnaît que j'en ferais bien. Que je recommencerai sans doute un jour
mais de là à faire mieux... Qu'en attendant il me reste à cesser et lire un peu
plus mes dieux. Sans jalouser leurs écrits démentiels et leur
génie. Je ne suis pas de ce bois là moi monsieur, je suis du bois
vert qui n'a jamais rien promis sinon trois pages un peu pourries
déjà.
Croyez pas qu'vous
abandonne, comme disait l'autre cramé déjà. Et puis je ne vous laisse
pas le pire j'en allège déjà le poids en fermant ma gueule
aux abois. La boite à merde arrête un peu de s'ouvrir et quitte à
vous souffrir autant ne pas en plus me faire subir.
Enfin, on verra bien. Le grattement du papier pourra bien vous réserver du pire en cessant de s'arrêter.