En ce moment qu'on se le dise j'écris de la merde et aux abois. En ce moment même sans tise mes cris s'immergent et se noient.

Mon cerveau divague, vagues, y'a même de l'écho. C'est la preuve du vide, si j'en crois mes restes de philo. Physique. Métaphysique. Je m’emmêle les concepts et les pinceaux, surtout les mots et je l'accepte. Mon cul. La haine. Au corps, au cœur, la détresse s'il le faut mais c'est un peu moins rageur. Le vide en boucle et au créneau.

Cervelle embourbée, envasée, dispersée. T'as déjà vu de l'agglo bouffé aux termites ? Ca vole au vent et s'écroule en pourrissant. Mon esprit si brillant, la vivacité du diamant, ou bien sa pureté tailladant, s'embourbe méchamment. Je ferme ma gueule ou du moins reconnaît que j'en ferais bien. Que je recommencerai sans doute un jour mais de là à faire mieux... Qu'en attendant il me reste à cesser et lire un peu plus mes dieux. Sans jalouser leurs écrits démentiels et leur génie. Je ne suis pas de ce bois là moi monsieur, je suis du bois vert qui n'a jamais rien promis sinon trois pages un peu pourries déjà.

Croyez pas qu'vous abandonne, comme disait l'autre cramé déjà. Et puis je ne vous laisse pas le pire j'en allège déjà le poids en fermant ma gueule aux abois. La boite à merde arrête un peu de s'ouvrir et quitte à vous souffrir autant ne pas en plus me faire subir.

Enfin, on verra bien. Le grattement du papier pourra bien vous réserver du pire en cessant de s'arrêter.